Quand j’ai découvert les 2 vraies raisons pour lesquelles les startups échouent
Il y a quelques jours, je suis tombé sur une conférence TEDx de Misti Cain (The 2 reasons all startups fail, lien YouTube). Ce qui m’a frappé, ce n’est pas la simplicité de son message, mais sa brutalité : peu importe l’industrie ou le contexte, toutes les startups échouent pour deux raisons seulement.
En tant que consultant e-commerce au Québec, j’en vois tous les jours des jeunes entrepreneurs passionnés qui veulent lancer leur boutique, leurs produits, ou leur service. Souvent, ils arrivent avec une idée brillante, un design léché, parfois même un site web déjà avancé. Mais quand je creuse, je retrouve exactement les deux erreurs dont parle Misti Cain.
Le piège n°1 : tomber amoureux d’une solution
La plupart des jeunes entrepreneurs débutent par l’idée. Un nouveau produit, un site web flambant neuf, une application révolutionnaire… Mais trop souvent, ce produit ne répond à aucun problème urgent.
J’ai vu plus d’un projet mourir dans l’œuf parce que le fondateur voulait absolument pousser sa solution, sans jamais se demander si quelqu’un cherchait réellement à résoudre ce problème-là.
Prenons un exemple générique mais bien réel : un jeune lance une boutique en ligne de produits écologiques. Le branding est impeccable, les visuels sont modernes, la mission est inspirante. Mais quand on interroge 10 clients potentiels, on découvre que leur problème n’est pas de « trouver une brosse à dents en bambou », mais plutôt de « recevoir leurs produits rapidement et à bon prix ». Le projet partait d’une conviction, pas d’un besoin client concret.
La leçon : avant de se lancer, posez la question la plus simple et la plus dure : quel problème réel est-ce que je résous ?
Comment valider un problème avant de foncer
Pour sortir de ce piège, je recommande une approche directe et sans fioritures :
- Interrogez au moins 10 à 15 personnes de votre cible.
- Observez leurs frustrations concrètes.
- Proposez une solution hypothétique et regardez leur réaction.
- Testez via un mini-site, une publicité, ou une prévente.
- Décidez : poursuivre, adapter ou abandonner.
C’est exactement ce qu’a fait Stewart Butterfield (fondateur de Flickr et Slack). Il rêvait de créer des jeux vidéo, mais ce sont les outils développés en marge de ses échecs qui ont résolu de vrais problèmes. Résultat : deux entreprises multimillionnaires.
Le piège n°2 : ne pas aller assez vite
La deuxième erreur est encore plus répandue : l’attente.
Attendre que le site soit parfait.
Attendre que le produit ait toutes ses fonctionnalités.
Attendre d’avoir plus de budget pour tester une campagne.
Mais en affaires, attendre, c’est perdre du temps… et souvent rater le marché.
Un jeune entrepreneur qui se lance doit accepter que son premier essai sera imparfait. C’est normal. Ce qui compte, c’est de tester rapidement, de collecter des retours, et d’itérer.
Accepter l’échec comme une étape du processus
C’est ici que je veux insister. Au Québec, beaucoup de jeunes entrepreneurs voient l’échec comme une honte, un signe d’incompétence. Pourtant, l’échec est une donnée normale à prévoir dans tout plan d’affaires.
Je recommande même de prévoir une marge d’échec :
- 10 à 20 % du budget réservé pour des tests qui ne donneront rien.
- Du temps bloqué pour analyser et corriger.
- L’état d’esprit que chaque échec ≠ une perte, mais une information précieuse.
C’est en testant vite et en échouant vite qu’on apprend vite.
Comment aller plus vite sans se brûler
Voici une procédure que j’utilise souvent avec mes clients :
- Fixez un délai court (ex. 2 semaines) pour tester une nouvelle idée.
- Lancez une version minimale (page produit, landing page, campagne test).
- Collectez du feedback immédiat.
- Supprimez ce qui ne fonctionne pas, sans attachement émotionnel.
- Recommencez avec la version suivante.
Cette boucle, c’est la vraie définition de l’innovation : pas inventer un produit parfait, mais résoudre un problème de manière de plus en plus efficace.
Ce que ça change pour les jeunes entrepreneurs
La réalité, c’est que la majorité des nouvelles entreprises ferment dans les 5 premières années. Mais celles qui tiennent appliquent exactement ces deux principes :
- Elles cherchent des problèmes urgents et concrets.
- Elles testent vite, corrigent vite, et apprennent plus vite que les autres.
Chez FP Service, je le vois chaque jour : le rôle du consultant n’est pas d’imposer une solution toute faite, mais de poser les bonnes questions, de challenger les idées, et d’aider à transformer l’énergie brute en processus testable et mesurable.
En Conclusion
Si vous êtes un jeune entrepreneur au Québec, retenez ceci : votre succès ne dépend pas de la beauté de votre idée ni de la perfection de votre plan. Il dépend de votre capacité à identifier un vrai problème et à tester vos solutions rapidement, en acceptant les échecs comme étapes normales de votre apprentissage.
Et si vous avez besoin d’un partenaire pour brainstormer vos idées, clarifier vos priorités et tester vos hypothèses, FP Service est là pour vous accompagner, avec le terrain comme base et l’expérience comme guide.
« Succeed by becoming a fast-moving problem seeker. » — Misti Cain
Quand j’ai découvert les 2 vraies raisons pour lesquelles les startups échouent
Il y a quelques jours, je suis tombé sur une conférence TEDx de Misti Cain (The 2 reasons all startups fail, lien YouTube). Ce qui m’a frappé, ce n’est pas la simplicité de son message, mais sa brutalité : peu importe l’industrie ou le contexte, toutes les startups échouent pour deux raisons seulement.
En tant que consultant e-commerce au Québec, j’en vois tous les jours des jeunes entrepreneurs passionnés qui veulent lancer leur boutique, leurs produits, ou leur service. Souvent, ils arrivent avec une idée brillante, un design léché, parfois même un site web déjà avancé. Mais quand je creuse, je retrouve exactement les deux erreurs dont parle Misti Cain.
Le piège n°1 : tomber amoureux d’une solution
La plupart des jeunes entrepreneurs débutent par l’idée. Un nouveau produit, un site web flambant neuf, une application révolutionnaire… Mais trop souvent, ce produit ne répond à aucun problème urgent.
J’ai vu plus d’un projet mourir dans l’œuf parce que le fondateur voulait absolument pousser sa solution, sans jamais se demander si quelqu’un cherchait réellement à résoudre ce problème-là.
Prenons un exemple générique mais bien réel : un jeune lance une boutique en ligne de produits écologiques. Le branding est impeccable, les visuels sont modernes, la mission est inspirante. Mais quand on interroge 10 clients potentiels, on découvre que leur problème n’est pas de « trouver une brosse à dents en bambou », mais plutôt de « recevoir leurs produits rapidement et à bon prix ». Le projet partait d’une conviction, pas d’un besoin client concret.
La leçon : avant de se lancer, posez la question la plus simple et la plus dure : quel problème réel est-ce que je résous ?
Comment valider un problème avant de foncer
Pour sortir de ce piège, je recommande une approche directe et sans fioritures :
- Interrogez au moins 10 à 15 personnes de votre cible.
- Observez leurs frustrations concrètes.
- Proposez une solution hypothétique et regardez leur réaction.
- Testez via un mini-site, une publicité, ou une prévente.
- Décidez : poursuivre, adapter ou abandonner.
C’est exactement ce qu’a fait Stewart Butterfield (fondateur de Flickr et Slack). Il rêvait de créer des jeux vidéo, mais ce sont les outils développés en marge de ses échecs qui ont résolu de vrais problèmes. Résultat : deux entreprises multimillionnaires.
Le piège n°2 : ne pas aller assez vite
La deuxième erreur est encore plus répandue : l’attente.
Attendre que le site soit parfait.
Attendre que le produit ait toutes ses fonctionnalités.
Attendre d’avoir plus de budget pour tester une campagne.
Mais en affaires, attendre, c’est perdre du temps… et souvent rater le marché.
Un jeune entrepreneur qui se lance doit accepter que son premier essai sera imparfait. C’est normal. Ce qui compte, c’est de tester rapidement, de collecter des retours, et d’itérer.
Accepter l’échec comme une étape du processus
C’est ici que je veux insister. Au Québec, beaucoup de jeunes entrepreneurs voient l’échec comme une honte, un signe d’incompétence. Pourtant, l’échec est une donnée normale à prévoir dans tout plan d’affaires.
Je recommande même de prévoir une marge d’échec :
- 10 à 20 % du budget réservé pour des tests qui ne donneront rien.
- Du temps bloqué pour analyser et corriger.
- L’état d’esprit que chaque échec ≠ une perte, mais une information précieuse.
C’est en testant vite et en échouant vite qu’on apprend vite.
Comment aller plus vite sans se brûler
Voici une procédure que j’utilise souvent avec mes clients :
- Fixez un délai court (ex. 2 semaines) pour tester une nouvelle idée.
- Lancez une version minimale (page produit, landing page, campagne test).
- Collectez du feedback immédiat.
- Supprimez ce qui ne fonctionne pas, sans attachement émotionnel.
- Recommencez avec la version suivante.
Cette boucle, c’est la vraie définition de l’innovation : pas inventer un produit parfait, mais résoudre un problème de manière de plus en plus efficace.
Ce que ça change pour les jeunes entrepreneurs
La réalité, c’est que la majorité des nouvelles entreprises ferment dans les 5 premières années. Mais celles qui tiennent appliquent exactement ces deux principes :
- Elles cherchent des problèmes urgents et concrets.
- Elles testent vite, corrigent vite, et apprennent plus vite que les autres.
Chez FP Service, je le vois chaque jour : le rôle du consultant n’est pas d’imposer une solution toute faite, mais de poser les bonnes questions, de challenger les idées, et d’aider à transformer l’énergie brute en processus testable et mesurable.
En Conclusion
Si vous êtes un jeune entrepreneur au Québec, retenez ceci : votre succès ne dépend pas de la beauté de votre idée ni de la perfection de votre plan. Il dépend de votre capacité à identifier un vrai problème et à tester vos solutions rapidement, en acceptant les échecs comme étapes normales de votre apprentissage.
Et si vous avez besoin d’un partenaire pour brainstormer vos idées, clarifier vos priorités et tester vos hypothèses, FP Service est là pour vous accompagner, avec le terrain comme base et l’expérience comme guide.
« Succeed by becoming a fast-moving problem seeker. » — Misti Cain